<a href=“http://artascatharsis.bandcamp.com/album/the-holy-trinity-bitches-dicks-and-gonorrhea” data-mce-href=“http://artascatharsis.bandcamp.com/album/the-holy-trinity-bitches-dicks-and-gonorrhea”>The Holy Trinity: Bitches, Dicks and Gonorrhea by Battle Pope</a>
Salut c’est l’heure d’écouter du rock’n’roll et cette fois c’est HYPER rock et HYPER roll, c’est Battle Pope, des curés satanistes australiens qui parlent de Bitches, de Dicks et de Gonorrhea, leur propre sainte trinité perso qu’ils ont. Traduite en musique, cela donne un mélange bien vicieux de blues, de grindcore, de doom, de punk, avec des paroles qu’on comprend pas tout le temps mais je sais que “fuck” revient régulièrement. C’est bien, très très bien, son dégueu, teigneux, hargneux, entre Eyehategod et Little Richard. Les chansons s’appellent Heroin Jesus, Oh Fuck Yeah, Cocaine Yeehah Muthafucka Yeah! Ce que j’aime bien en particulier c’est ce son bien lourdingue de groupe sludge, mais appliqué à des chansons rapides punk pas dépressives. Oui c’est un disque cocaïne comme il y a des disques weed, des disques alcool, des disques champignons, des disques héroïne, des disques Haribo, des disques sexe, des disques rien.
Après bon, vous savez c’est un peu ce genre de disque fatigant où tous les morceaux se ressemblent plus ou moins, comme dans cette scène légendaire du film Didier avec Alain Chabat où les skins écoutent un album de hardcore sur leur autoradio et c’est toujours la même chanson. Bref.
Heureusement il y a des trucs sympas qui sortent du lot comme cette Hump Song qui pour le coup ressemble vachement à Eyehategod mélangé à Goatsnake (à cause de l’harmonica). C’est hyper bien putain et punk as fuck. C’est la plus longue chanson de l’album elle fait presque 4 minutes et dingue il y a un solo cosmique avec de la wah wah et l’harmonica refait son apparition rythme d’éléphant sous tranxène paroles dégueulasses et ça ralentit encore et encore et encore liquéfaction liquéfaction la gravité écrase tout.
Merci. Le morceau suivant s’appelle Funky Kong. Ça ne vous dit sûrement rien sauf si vous avez joué à Donkey Kong Country sur Super Nintendo. Funky c’était un singe trop cool, un peu surfeur, avec des lunettes de soleil et un bandana je crois. Bref. Ceci est un morceau de funk chanté par un prêtre évangéliste loufoque qui parle de bite. Encore une fois j’imagine que vous pensez à Little Richard. Oui vous avez raison d’ailleurs un peu plus loin il y a une chanson qui s’appelle Long Tall Sally. Mais est-ce que c’est vraiment une reprise ça je sais pas. En attendant il y a une chanson plus rapide et assez joyeuse qui donne envie de pogoter un gobelet en plastique rempli de bière à la main. Et puis une chanson avec un rythme binaire débilos et une ligne de chant vaguement lemmyesque. Et oui, un solo de guitare en tapping encore plus débilos. Bon je disais des conneries tout à l’heure ce disque est hyper varié il y a un peu de tout.
Ah oui c’est vraiment une reprise du Révérend Richard. Mais à fond les balooons. Encore cette satanée envie de sauter partout avec un verre de bière. Je sais pas vous, moi à chaque fois que je vais à un concert je me renverse de la bière dessus. C’est assez systématique, à tel point que je me demande si c’est pas mon subconscient qui me fait une blague. Mais ça ne me dérange pas vraiment, j’aime presque ça, en réalité, sentir la bière froide au contact de ma peau, avoir des taches sur ma veste en jean, coller un peu… J’ai appris à aimer ça, petit à petit. Ou du moins à associer ça avec des souvenirs cool/agréables. Oh fuck yeah (c’est la dernière chanson). Donc bon je vais pas écrire des pages sur ce disque qui n’en mérite pas tant. Comprenez moi bien, il est super, mais ce n’est pas lui rendre hommage que d’en faire des tonnes. Allez juste voir leur bandcamp, envoyez vous ces quelques minutes de rock’n’roll en consommant des drogues ou en dessinant des flics en train de se faire sodomiser par des banquiers vampires ou des filles à poil avec des tentacules. Réfléchissez à toutes les mauvaises actions que vous pourrez commettre demain, brulez un cierge pour Satan (non, pas le groupe bordelais à la mode, le Vrai Seigneur des Enfers). C’est tout ce qu’il y a à dire. La prochaine fois on réfléchira un peu. Bisous à plus.