Ce disque de Rafael Anton Irisarri est inspiré par un paysage en mutation constante, la Salton Sea, immense lac artificiel du sud de la Californie qui est né d’une tentative ratée de déviation partielle du Colorado. Dans les années 50, c’était encore un lieu de villégiature très prisé, la mer en plein désert. Aujourd’hui, tout est abandonné, rongé par la rouille, le sel ; les rives sont jonchées de poissons pourris, morts empoisonnés par les pesticides ou privés d’oxygène.
C’est sorti chez Room40 en fin d’année dernière, déjà sold out mais toi même tu sais que c’est pas un problème.