Dante Augustus Scarlatti est un jeune homme qui habite à Bloomington dans l’Indiana. ll gère un label nommé Auris Apothecary, spécialisé dans la musique qui fait peur aux parents. Dans la vie, il s’intéresse aux amplis vintage, aux magnétophones à bande, aux pédales d’effet, à toutes sortes de supports analogiques obsolètes, à tout ce qui touche à l’occulte et à l’histoire médiévale, aux crânes, aux squelettes, à l’autosuffisance et à l’anarchisme individualiste, aux créatures géantes, aux hiboux, aux châteaux, aux photographies érotiques des années 60 et 70, aux mathématiques, à l’athéisme, à la NES, et à la destruction en général.
Cette cassette, nommée Worship at the Throne of the Oscillator, est sortie en fin d’année dernière. Il s’agit d’un mélange de harsh noise et de dark ambient. C’est plutôt bien fait, le son est agressif mais bien défini. C’est une ode aux oscillateurs analogiques, d’ailleurs sur la jaquette est collée une puce électronique pouvant faire office d’oscillateur. J’ai pensé plusieurs fois à Sunn O))) en écoutant ça, mais en plus sérieux (oui parce que, je vous le rappelle, Sunn O))) c’est une grosse blague).
La cassette est toujours dispo. Elle fera son petit effet, posée en évidence sur votre cheminée.