Ariel Pink est incroyable. Moi qui pensais en avoir fini avec lui après son deuxième album sur 4AD, voila qu’il sort cette espèce de slow épique déglingué que j’arrête pas d’écouter depuis hier soir. Difficile de ne pas fredonner le refrain toute la journée après.
Les paroles parlent d’un mec qui est avec un garçon beaucoup plus jeune. Il prend des photos de lui, porte un toast en mémoire de l’époque où le jeune n’avait que 8 ans et lui 41 (ou 45, ça dépend du couplet). Il parle de sa mort, explique qu’il a caché toutes ses photos sur icloud, et son corps au Mexique, pour que l’autre ne le retrouve pas. Il le défie de retrouver son iphone. La relation entre les deux est un peu mystérieuse. Est-ce qu’ils sont amants? Peut-être bien. En tout cas, ça sonne comme un chant d’adieu. Pourquoi ne veut-il pas que l’autre conserve des traces de lui? Je sais pas. Cette chanson est vraiment mystérieuse. Tout comme le clip. Ces visages sont aussi lisses et grossiers quand dans des souvenirs. Les visages s’effacent avec le temps, il ne restent que des contours, des impressions. Ariel Pink joue encore avec la nostalgie. C’est son thème à lui. Ça me plait je crois parce que je tombe moi même assez facilement dans la nostalgie. C’est un sentiment assez agréable. C’est comme quand on pleure, ça fait du bien. On se rappelle de belles choses, et se rappeler, c’est un peu y retourner… Même si on ne revit ces moments que partiellement. C’est frustrant, agréable mais frustrant. Un peu triste. Ariel Pink est exactement comme ça. J’adore ce mec.
L’album sort bientôt, le 17 novembre. j’en reparlerai peut-être. C’est pas évident pour moi de me poser et d’écrire en ce moment, c’est pas que j’ai pas le temps, bien au contraire, mais j’ai perdu l’habitude. Faut que je m’y remette. A plus.