SAvoir ce que je vaux :
Savoir ce que je sais, savoir ce que j’ignore. Par le recueillement, le calme, le silence intérieur, révéler la vérité qui est là, éternellement, autour de moi et en moi.
S’appuyer sur cette confiance pour agir dans le monde.
Tout un programme.
Je veux dire qu’il faut apprendre à faire confiance à son propre jugement. Je regarde en arrière et je me rends compte que je ne me suis pas trompé, et lorsque je me suis trompé, je savais que je me trompais : la petite musique désagréable, dans la tête, ce truc malodorant que je voulais cacher sous le tapis, mais qui revenait constamment, quand je fumais de l’herbe par exemple. Bob Marley a dit : « smoking weed reveals your own self ». Le Soi est ce qui, en toi, ne se trompe jamais.
Le premier but de l’humain en développement, est d’apprendre à écouter le Soi, se mettre en conformité avec cette petite voix, si faible et si puissante à la fois.
Je sais que les soubresauts du monde sont momentanés. Toujours. La tension extrême finit toujours par se résoudre dans un grand retour à un équilibre qui est la vraie voie du milieu, et qui dessine une trajectoire de très long terme. L’humanité qui s’extériorise, se pose, développe l’écriture, la technique, sort d’elle même… C’est une phase ; avant bien sûr, de revenir en elle même, en communion, en union avec Soi, la totalité, l’infini. Trajectoire logique, universelle, fractale cosmique.
Le reste n’est que tectonique, épiphénomène. Je n’ai pas peur du technofascisme, parce que je n’ai pas peur du monde extérieur. La lumière est en moi et personne ne peut m’en priver. Je suis seul responsable.